Monday, October 30, 2006


Lundi 30 octobre, le cabinet du Premier ministre israélien Ehud Olmert, a voté à 22 voix contre une, l'incorporation du leader d'extrême-droite Avidgor Lieberman au sein du gouvernement. Il occupera le poste de ministre des Affaires stratégiques avec comme mission principale de suivre le dossier portant sur le nucléaire Iranien.
Son groupe "Yisrael Beiteinu" apporte ainsi 11 députés de plus à la majorité parlementaire d'Olmert, qui comptabilise maintenant 78 des 120 sièges de la Knesset.
"Aujourd'hui le gouvernement a pris la décision d'inclure le parti d' Avigdor Lieberman dans la coalition" a déclaré Olmert après le vote.
"Il rejoint le gouvernement comme un député de premier ministre avec le rôle qui lui a été attribué, càd de traiter les menaces stratégiques pouvant peser contre Israël. " a continué le Premier Ministre.
"Je suis satisfait de cette arrivée, et aussi de la position du Parti Travailliste sur cette question, en particulier de la position de son leader. Une telle position ne peut que renforcer la coalition."
Olmert a part ailleurs affirmé que Lieberman n'enleverait aucune autorité aux autres ministres, et qu'il ne s'accorderait avec lui que sur ce qui concernent ses responsabilités.
Le Premier ministre a aussi réaffirmé que le gouvernement continuerait à s'occuper en premier lieu du problème Palestinien, de l'application de la résolution 1701 et de la menace grandissante du nucléaire Iranien.

source: Associated Press and Jerusalem Post.

Thursday, October 26, 2006


New York, mercredi 26 octobre, May Chidiac reçoit le prix de courage en journalisme. Journaliste libanaise de 43 ans, elle avait été victime d'un attentat le 25 septembre 2005.Ses analyses et sa perspicacité lui avaient value le prix de la libre expression en 2005, après l'attentat dont elle fut victime. Fière, valeureuse, de la trempe de Tuéni, de Kassir, de tous ceux animés par l'envie de vivre librement, dans la vérité et l'espoir d'un monde toujours meilleur.
Elle reçoit le prix avec trois autres journalistes, Jill Caroll attaquée en Irak en janvier 2006, Gao Yu, journaliste chinoise qui fût arrêtée et condamnée à 6 ans de prison pour "divulgation de secret d'Etat" et la journaliste franco-mexicaine Elena Poniatowska Amor.

suite :http://www.lorientlejour.com/page.aspx?page=article&id=324992

Tuesday, October 24, 2006






Jerusalem Post

24 octobre 2006 par Khaled Abou Toameh

Le Fatah se préparerait à une importante confrontation avec le Hamas dans la bande de Gaza après la fête musulmane de l'Aïd el Fitr. Ce sont les propos de sources palestiniennes de ce mardi.Selon ces sources, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a fait savoir aux fidèles du parti Fath et aux forces de l'Autorité Palestinienne, de se préparer à une opération de sécurité d'envergure dans la bande de Gaza dans les prochains jours.
cette décision aurait été prise suite à la montée des tensions entre le Hamas et le Fatah, ainsi qu'à la mort de cinq membres du Fatah et d'officiers de sécurité quelques jours plus tôt.

suite : http://www.jpost.com/servlet/Satellite?apage=1&cid=1159193512927&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

Monday, October 23, 2006


L'espoir en lettres de sang sèche peu à peu et s'écaille, le pourpre a coulé et sa source ne semble vouloir tarir...elle est loin la ferveur du début d'année, engendrée par la possibilité de changer la donne positivement au Proche-Orient. Aujourd'hui est une bien triste journée, malgré qu'elle soit marquée par l'Aïd el Fitr. A croire qu'à force, l'abscence de paix est devenue primordiale pour cette région du monde.
Mais où va-t-on?
A l'heure où Olmert après son fiasco libanais, confirme son virage vers l'extrême-droite. Son bloc, va en effet acueillir, après une modification du système politique, le groupe d'extrême droite d'Israël Beinténou emmené par Lieberman ( l'auteur du projet de modification). Le parti pourrait obtenir un poste gouvernemental, notamment celui des "Affaires Stratégiques" dont la principale mission concernera le suivi du dossier du nucléaire iranien .
Où va-t-on?
Alors que les partis palestiniens sont profondément divisés, et ne veulent regarder en face que leur faiblesse c'est leur manque de lucidité et de clairvoyance.
Où va-t-on?
Alors que les partisans du Fath et du Hamas se tirent dessus, pendant que sa population crève la dalle et peut à peine subvenir à ses besoins. Alors que ces mêmes partisans sont incapables de tenir tête aux incursions répétitives de Tsahal. Bien beau de verser continuellement la faute sur les autres, mais encore faut-il être crédible dans ses discours et ses actes. j'attend de voir le Hamas défendre sa population. J'attend de voir le Hamas appeler Tsahal à ne tirer que sur ses partisans. Bande de lâches. Je crois vraiment qu'inconsciemment ou non ils souhaitent rester dans cette situation. On porte l'attention sur eux. Pour que dalle. J'avais espéré qu'ils fassent preuve de pragmatisme si je puis dire...c'était bien mal les connaître....une bande de maso trop amoureux du son de leur propre voix.
Où va-t-on?
Quand Khaddam promet un renversement de régime en Syrie? Celui qui a trahit Assad, celui qui n'est sûrement pas tout blanc dans l'assassinat d'Hariri au Liban. Faut-il voir cette promesse d'un bon oeil? Je ne pense pas hélàs. Un renversement de pouvoir va faire éclater la puissance des Frères Musulmans implantés et persécutés depuis des années par le régime de la dynastie Assad et très actif auprès de la population la plus vulnérable. Lecture simple? Effectivement.
Quand au Liban, j'ai très peur pour lui...mon seul souhait et que Siniora tienne face aux invectives qui fusent de toutes parts par nombre de dirigeants avides d'asseoir leur pouvoir que ce soit Aoun ( dont on ne comprend pas toujours très bien le jeu....), ou certains membres du Hezbollah qui veulent une restructuration du gouvernement afin de monter une minorité de blocage. Voilà de bien bonnes ambitions....Mais quelle merde! Ah mais pourquoi je raconte ça....ici tout le monde s'en fout....

Quoi de plus dur que de retomber dans les travers qui fendillent le roc. J'ai vraiment cette impression là en ce moment. 5 ans que j'avais réussi à respecter ma ligne de conduite de ne s'accrocher à personne, de ne dépendre de personne. Et là en quelques jours...je n'avais pas le droit. Même si je suis très bien actuellement je me fragilise et surtout je ne le mérite pas. J'ai déjà assez peur de devenir ce que je veux être. Le pire est de savoir que je vais y arriver. Et je sais aussi ce qui m'attend. C'est aussi fort que ma soudaine fragilité, c'est dans le sang. Et si pour l'instant je n'en laisse rien paraître je suis totalement effrayé. Effrayé de me rendre compte avec quel détachement j'ai choisi de vouloir une mort violente, avec quel détermination je compte y arriver. J'y pense tout les jours. Mais c'est sûrement en quête d'une affirmation de mon identité. Voir que je suis bien ce que je sens être. Tout ça je ne peux le faire supporter à quelqu'un. Je ne dois pas être aimé, et aujourd'hui j'ai oublié cette règle, résultat me voilà bien embarrassé car affaibli mais à la fois heureux. Mélange impossible. Merde. Il faudrait que je te dise de partir, tant qu'il en est encore temps. J'en suis incapable. Si ma vocation est la raison de ma présence sur terre, tu es un souffle dans ma vie. Un grand et long soupir frais, vivifiant. Le vent des plaines qui rend la vie à tout ce qui est figé. Un bruissement courant sur l'herbe. Merde.Je t'aime.

Saturday, October 14, 2006

Registre complètement différent, le texte du morceau "métis" de Tepa. Son prochain album en solo "Dernier survivant" va sortir le 7 novembre. Tepa c'est du rap comme on l'aime, pour ne pas faire un mauvais jeu de mot, c'est du rire aux larmes^^. Allez vive la tolérance, les spécialistes et le 18ème!


http://tepa.skyblog.com

Moi je suis le métis celui qui dérange y'a rien de joué d'avance
Moitié noir moitié blanc je suis les deux côtés de la France
Un défaut pour les uns une qualité pour les autres
Un peu trop noir pour certains et déjà trop blanc pour les autres
Je maîtrise mieux la langue de molière que ma langue natale
Descendant des guerriers punus conquérant dans les batailles
Moi je suis né à Lens chez les gueules noires au pays des corons où les gens ont un cœur d'or pour toi ils feront ce qu'ils pourront
C'est ça la bonté ouais donner sans compter savoir assister
Devant les épreuves qu'on doit affronter
Béni soit ma mil fa des deux côtés du monde
J'ai deux cultures y'a qu'une terre et mes racines sont profondes
Si t'es dans mon cas ça tu le connais et un jour si tu vois
Des renois des babtus avec moi demandes si on est
Peut être du même sang regardes pas la couleur l'important tu le vois pas Et pourtant on est du même clan

Refrain :Moi je suis le métis tu sais pourquoi j'existe combattant le raciste Blanc noir à la fois
Moi je suis le métis dans dans ce monde je résiste et je combats la bêtise
Je suis partout chez moi
Moi je suis le métis tu sais pourquoi j'existe combattant le raciste Blanc noir à la fois
Moi je suis le métis dans ce monde je résiste et je combats la bêtise
Je suis partout chez moi
Je comprends pas qu'on puisse être fier de quelque chose qu'on a pas choisi
Une religion une race un drapeau ou bien même un pays
Et personne sait vraiment au fond pourquoi on est là
Pourquoi c'est un combat jusqu'à t'emprisonner comme mandela
c'est sûr moi j'ai compris cette richesse
c'est sûrement un moyen entre les races un jour pour qu'la haine cesse
c'est triste ici j'constate même entre nous
bico et cal on s'méfie des fois on s'entretue
le racisme c'est pas le monopole d'une seule communauté
tant qu'on s'dira pas y'a qu'une seule race c'est l'humanité
c'est loin d'être unanime comment bouger de siècles de préjugés?
et j'souligne celui qu'on accepte pas il veut tout saccager
j'ai la rage et en plus les mots qui t'offusquent l'esprit large et j'encaisse
nasty barge comme tous combattant sans cesse
gars c'est net j'espère bien que t'as capté l'message
j'suis pas un saint et surtout j'dis pas qu'faut rester sage
mais savoir où est l'ennemi et faut surtout pas s'tromper
c'est en restant unis qu'on a une petite chance de gagner
j'pense que ce jour j'le verrai pas est ce qu'il existera
sans recours on changera les choses tant qu'on résistera.

De retour des 9ème rendez-vous de l'Histoire qui ma foi sont très intéressants et bien organisés. Seul problème, peut-être trop de choses à voir, mais vu l'affluence c'est normal. Je suis en train de faire un petit compte-rendu de la conférence où j'ai appris le plus de chosess c'est à dire celle sur le "retour de l'Amérique latine".
Sinon je lis actuellement Nietzche et sa "généalogie de la morale", dans laquelle il critique les notions de Bien et de Mal inventées par les "faibles" afin de faire culpabiliser les "forts". Pour lui, les "faibles" qui n'arrivent pas à se développer, à agir, à créer représentent le "troupeau", la masse qui en veut aux "forts" aux aristocrates, qui agissent et créent par eux-mêmes. Pour se venger les plus faibles vont créer le concept de "bien" et de "mal". Le mal sera toute forme de puissance, d'individualisme, d'assurance personnelle et le bien sera la communauté, la charité et l'égalité; tout du moins c'est pour l'instant ce que j'ai compris de la moitié du livre. Il livre aussi une reflexion assez intéressante sur l'apparition des dominants et des dominés. Enfin bon, livre politiquement incorrect mais c'est toujours agréable à lire. Ca me rappelle plus contemporainement Philippe Murray(paix à son âme), "l'Empire du Bien" discours critique de l'hégémonie du "Bien" tout- puissant .
Sinon, je lis dans le même temps "la quête inachevée" de Karl Popper. plus qu'intéressant, mais assez complexe, à cause de mon manque total de connaissance au niveau scientifique tout du moins en mathématiques. Mais la mise en parallèle des méthodes scientifiques avec le raisonnement philosophique permet néanmoins de pouvoir suivre le fil de ses pensées.
Pour l'instant, j'en ai retenu son explication de la triade dialectique ( thèse- antithèse-synthèse), qui consiste à dire que"le point de départ est un problème (p1), auquel nous apportons une espèce de solution provisoire, une théorie provisoire (TT= tentative theory); cette théorie est ensuite critiquée afin d'éliminer toute possibilité d'erreur (EE= error elimination), et puis comme pour la dialectique, ce processus se répète: la théorie et sa révision critique engendrent d'autres problèmes.
P1---->TT---->EE---->P2"
d'où son expression " la science naît dans les problèmes et finit dans les problèmes".
J'en retiens aussi sa définition du rationalisme critique: " l'un des meilleurs sens du mot 'raison' ou 'raisonnable' était celui de la disponibilité à la critique; ouverture à la critique d'autrui et détermination dans la critique de soi".
Je reconnais là une parole pour moi de "sagesse" qui fait bien défaut aujourd'hui...Bref c'est aussi un support historique plus qu'intéressant, avec des réflexions sur l'historicisme qui pour lui, inspirait le marxisme et le fascisme et plus généralement, sur le totalitarisme au moment même ou Staline et Hitler signaient Brest-Litovsk. Il renvoit à deux de ses oeuvres à mon avis indispensable à lire "Misère de l'historicisme" et "La Société ouverte".

Thursday, October 12, 2006

Une société d'assistés incapable de se prendre individuellement en main, qui éloge la liberté mais qui vit avec plaisir sous le joug d'un Etat soit disant bienfaisant. Ils se sont transformés peu à peu en larves aux yeux globuleux, le corps flasque, l'esprit terne. Dès lors que l'Etat va "protéger" la masse consentante, celle-ci acceptera sans broncher, la mesure restrictive étant jugée "bonne". C'est cette même masse qui va assurer dans ces discours formatés pour le "Bien" qu'elle défend la liberté. Admet-elle encore un quelconque sens aux mots qu'elle utilise? Nos sociétés soit-disant "libérales" ( au sens philosophique) acceptent de plus en plus la gestion des comportements individuels par un Etat qui agirait pour le Bien Public. La masse a pris le pas sur l'individu dans des proportions de plus en plus importantes. On attend de l'Etat qu'il régule la société dans son ensemble, qu'il se range à l'opinion publique même si celle-ci ne dispose pas toujours des outils nécessaire pour émettre un jugement le plus objectif possible qu'il soit. L'assistanat dans lequel nous sommes en train de nous fourvoyer devient très franchement malsain. Ne vis pas pour toi mais pour ne pas gêner les autres tout en leur assurant ta présence. La puissance de la masse va grandissante quand on voit par exemple cette tendance à trouver un dirigeant par sa sympathie, son approche, son indéniable succès à laisser parler la masse pour reprendre ce qu'elle dit. La masse est la vérité, faites vous son porte-voix et elle vous aimera cela suffit. La larvification de la critique argumentée, les jugements réducteurs on conduit à une véritable soumission intellectuelle par rapport à la masse. Soyez un tant soit peu pragmatique et donc complexe dans vos raisonnements et plus personne ne vous écoutera. Vous n'êtes pas accessible. Vous ne prenez pas assez en compte que nous aimons la pensée simple, qui ne nécessite peu ou pas d'effort de compréhension. On en est rendu à cela, des raisonnements fléchés généraux qui ne comprennent pas toutes les éventualités pour ne pas être incompréhensible.

Tuesday, October 10, 2006

La Suzuki cahotait sur chaque mètre parcouru, l’air chaud vous fouettait le visage, le soleil souriait à la misère ambiante grouillant sur les trottoirs, la kalachnikov d’Abou, fièrement dressée, semblait saluer les cahutes et les marchands ambulants longeant la route. Et puis il y avait cette odeur. Mmmhmm. Suave odeur sauvage, odeur de l’Afrique. L’amour de ma vie c’était eux, c’était elle. On était fait pour s’entendre. Elle, d’une telle profondeur d’âme, d’une telle cruauté, d’une telle insensibilité. Violée tant de fois, ravagée par tant et tant. Mais elle était toujours là, fière et arrogante comme eux, comme moi. Sincères et durs ils étaient comme un miroir sans concession sans déformation. Tu seras mon frère jusqu’à ce que je te tue.
J’étais ici par choix contrairement à nombre des gens que je côtoyais. J’avais la liberté, pas eux ; entendez par là le choix de pouvoir partir ou rester. J’étais ici pour mettre ma vie en jeu, j’étais ici car j’aime pouvoir faire du mal aux gens qui m’en veulent, chose que je ne puis faire là-bas au loin, sans qu’une tierce personne ou institution s’immisce dans les litiges. Je me suis désigné comme étant un animal individualiste. Le fait de ne pouvoir gérer soit même ses affaires m’horripile profondément . Quelle lâcheté de toujours s’en remettre à autrui. Et puisque la majorité trouverait ce concept " juste " voilà qu’on devrait tous le subir. Je n’ai pas à le contester car c’est le principe de justice. Mais je fais partie de ceux qui ne croient en rien, à une possible justice. Qui mesure le poids de tel ou tel acte, la valeur de ceci de cela. Je ne reconnais pas votre jugement. L’objectivité et la justice. Voilà bien deux concepts assez amusant mais contraignant du monde dans lequel j’ai grandi même si j’avoue que chercher à tendre vers eux peut être bénéfique. Enfin bon. C’est tellement plus dur et mal vue de ne compter que sur soi. Je me demande si ils croient vraiment qu’une tierce personne ou institution peut-être dénué d’émotion, d’intérêt, de valeurs acquises qui rendent un jugement obligatoirement subjectif. Peu importe. Cela ne me concerne plus. C’est leur problème. La plupart de ces personnes de là-bas aiment autant les concepts de liberté que le système d’esclavage par la justice qui les tient. Ici chaque acte engendrera une réaction sincère, brutale. Pas de demi-mesure pour se donner bonne conscience, on accepte de souffrir et de faire souffrir. Tout est passion, haine amoureuse. Voilà ce qui m’amenait ici. L’excitation du danger est extrême. Jouissive. A vrai dire rien ne pourrait la décrire. Mélange de sueur froide et du sang chaud rougeoyant montant aux tempes. J’avais assimilé depuis un certain temps que nous n’étions que des morts en sursis. Acceptant ce fait j’ai décidé que l’approche de ma mort devra être stimulée par une intense activité de la volonté de vivre.
Premier barrage. Des miliciens pas de militaires. On était loin très loin de Kinshasa. Bukavu a été prise par les Maï-Maï en mars dernier. Un assaut de 30 000 miliciens. J’avais rencontré des soldats de la Monuc qui tenaient la ville lors de l’attaque rentrés sur Kinshasa. Ils avaient parlé franchement, sans retenue. J’en avais tiré un texte tout aussi explicite que le récit qui m’avait été raconté mais avec une certaine tendance à l’horreur esthétique.
" C’était l’enfer comme on l’imagine. Un coup de massue dans la colonne vertébrale. A 2H30 du matin la ville a explosé. Des meutes en chasse, des cris déformés par les mâchoires brisées, les bruits de machettes s’actionnant, fendant les crânes et un vacarme assourdissant de rafales incessantes crachant leurs balles mortelles par milliers."

...............

Saturday, October 07, 2006

Enfin en week-end. Après l'apéro, le dodo! Emergence du lit vers midi et le premier réflexe est de...se recoucher il fait trop froid pour faire quoi que ce soit. Mais attention!Pas les mains vides, mais avec ce magnifique fasicule d'anglais. Découragé par le volume de celui-ci j'opte finalement pour celui de géographie beaucoup plus mince. Autant commencer en douceur. Je suis rassuré de découvrir un cours sur les Etats-Unis que je maîtrise déjà dans son ensemble.
Sinon après le petit-déjeuner de 13h j'ai décidé de me mettre un peu dans le bain en commencant un sujet d'histoire. J'ai passé 20 minutes à écrire une petite introduction et définir un plan pour répondre au sujet suivant: "l'évolution des sociétés occidentales depuis 1945".
Dans l'introduction j'ai tout d'abord délimité trois sociétés occidentales différentes à la sortie de la guerre avec premièrement, les Etats-Unis une puissance mondiale et l'Europe de l'Ouest divisé par l'appartenance au camp des vainqueurs ou non. A partir de là j'ai rapidement expliqué le contexte ( sociale, politique, économique) en quelques lignes pour finalement arriver à la problématique suivante: comment les sociétés occidentales ont-elles finalement évolué dans un sens commun malgré des parcours très différents.
La première partie serait une partie comprenant les évolutions de ces trois types différents de société à la sortie de la guerre.
a) les Etats-Unis: hégémonie internationale, confrontation avec l'Est, le gendarme du monde après l'effrondement du bloc de l'Est, guerre contre le terrorisme.
Plan national: l'évolution de la place des Noirs, des Hispaniques, immigration ,la puissance économique issue du N.E, nouvelle ordre de puissance au sein de son territoire, etc.
b) les sociétés européennes dont le pays sort vainqueur libéré par les E.U
reconstruction, 30 Glorieuses, fin des empires coloniaux, société de conso à société de communication, 'fin bref tout le tsointsoin
c) le cas de l'Allemagne

2) l'harmonisation de ces évolut°
valeurs communes, adhésion à maintes institutions internationales communes, modèle économique avec des variances, etc.

Bref un plan qui me paraît assez synthétique et que je pense pouvoir développer dans les 2H40 me restant. Devoir en temps réel mais en temps éclaté. Booaf c'est le premier j'aurai pu le faire en 10 heures aussi. Mais je crois que mon gros problème risque d'être la gestion du temps de toute façon j'ai l'habitude. Je suis lent. Et puis c'était l'heure de manger.

Friday, October 06, 2006

Le glandouillage passif du lycéen moyen est définitivement révolu. Fini les week-end prolongés d'une semaine, fini les combines pour passer le temps horriblement long pendant les heures vacantes dans les journées, fini le temps où la fin des cours signifiait le droit de rien faire comme en cours mais chez soi.
C'était je l'avoue plutôt amusant de tenter d'être au niveau en ne fichant strictement rien. Mais il est temps de prendre les choses un minimum au sérieux, la mention tb ne se décrochera pas sans lever le petit doigt. Et puis les cours du cned viennent d'arriver. Et en voyant les manuels de culture générale tu te sens...comment dire; bête. Woah quand même cette année y a du boulot. Mais bon , après 5 ans de repos complet j'ai tout de même un peu d'énergie à revendre.

Le but de ce blog est de me donner un moyen de suivre mon parcours au fur et à mesure de l'année jusqu'aux échéances des grandes vacances. Est-ce que 5 ans de sommeil quasi-permanent en cours pourraient-ils être en finalité sanctionnés par un bac mention tb et une place à Aix ( ou Paris [ humour]) ? pas impossible. Quand on voit la difficulté des épreuves du bac. Mais bon après il faut tomber sur le bon correcteur aussi.Le seul vrai problème, c'est quand même les mathématiques...je dis souvent mais bon....