Monday, October 23, 2006

Quoi de plus dur que de retomber dans les travers qui fendillent le roc. J'ai vraiment cette impression là en ce moment. 5 ans que j'avais réussi à respecter ma ligne de conduite de ne s'accrocher à personne, de ne dépendre de personne. Et là en quelques jours...je n'avais pas le droit. Même si je suis très bien actuellement je me fragilise et surtout je ne le mérite pas. J'ai déjà assez peur de devenir ce que je veux être. Le pire est de savoir que je vais y arriver. Et je sais aussi ce qui m'attend. C'est aussi fort que ma soudaine fragilité, c'est dans le sang. Et si pour l'instant je n'en laisse rien paraître je suis totalement effrayé. Effrayé de me rendre compte avec quel détachement j'ai choisi de vouloir une mort violente, avec quel détermination je compte y arriver. J'y pense tout les jours. Mais c'est sûrement en quête d'une affirmation de mon identité. Voir que je suis bien ce que je sens être. Tout ça je ne peux le faire supporter à quelqu'un. Je ne dois pas être aimé, et aujourd'hui j'ai oublié cette règle, résultat me voilà bien embarrassé car affaibli mais à la fois heureux. Mélange impossible. Merde. Il faudrait que je te dise de partir, tant qu'il en est encore temps. J'en suis incapable. Si ma vocation est la raison de ma présence sur terre, tu es un souffle dans ma vie. Un grand et long soupir frais, vivifiant. Le vent des plaines qui rend la vie à tout ce qui est figé. Un bruissement courant sur l'herbe. Merde.Je t'aime.

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